
En ce temps de fête de Noël, la joie doit briller de toutes ses lumières dans le cœur des hommes; joie d’une naissance éternelle, celle du Fils de l’Homme qui ne cesse de s’actualiser à chaque instant en chacun et dans le monde comme nous le rappelle Annick de Souzenelle.
À Bethléem, il y a plus de 2000 ans, ce fut le visible du mystère divin qui s’est dévoilé aux yeux des bergers et des Mages, incarnation du Christ dans le corps d’un enfant, lien entre les Cieux et la Terre, entre Dieu et l’Homme.
Mais aujourd’hui à Bethléem, pour les chrétiens, se vit un Noël noir, triste, et tragique.
Des gémissements et des pleurs amers s’entendent là et ailleurs, là où les guerres des hommes-dieux perpétuent le massacre de saints innocents.
Alors résonnent ces mots du prophète Jérémie : « On entend des cris à Rama,[…]. Rachel pleure ses enfants ; […] car ils ne sont plus. » (Jé. 31,15) ; Peut-être pouvons-nous entendre qu’elle pleure aussi sur tous ceux « qui ne sont pas encore » ; toujours enfermés dans les eaux de leur inaccompli et de leur inconscience.
Dans le désert des ombres et des ténèbres
Au cœur des guerres et des poussières
Brille l’éclat incessant de Sa Divinité.
De tous les combats Il a combattu
Invincible Il a vaincu
Sa Force rayonnante
Embrase l’embrasement des violents.
Arigah
Merci à Christianne Vidal