Publié le 12 décembre 2022
par Daniel Sedlbauer
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Écoutez, une voix s’élève…
Pendant le temps de l’Avent, dans la liturgie de l’Église orthodoxe des Gaules, liturgie restaurée par le Père Eugraph Kovalevsky, on entend résonner ce chant, composé par Prudentius au IVème siècle et harmonisé par Maxime Kovalevsky, frère du Père Eugraph.
« Écoutez, une voix s’élève, qui résonne à travers la nuit.
Rejetez loin de vous les songes : la lumière du Christ paraît… »
Jean le Baptiste, encore appelé le Précurseur, est cette voix qui crie dans le désert.
« L’Esprit-Saint lui donne les ailes du prophétisme… »
écrit Annick de Souzenelle dans « Résonances bibliques » (p. 65 ; Albin Michel 2001).
Certaines icônes de Jean le Baptiste ornent d’ailes le corps du Précurseur.
« Celles-ci ressortissent aux terres nouvelles nées des cieux nouveaux que conquiert tout être humain se retournant vers son orient et faisant alors l’expérience d’espaces-temps propres à chaque champ de conscience acquis, ceci jusqu’à l’entrée en « terre promise ».
(Le Féminin de l’Être ; p. 241 ; Albin Michel 1996)
Et pour l’Homme, qu’en est-il ?
« Lorsque l’Homme, dans sa « guerre sainte », conquiert ces mêmes espaces, il est alors symboliquement muni d’ailes ».
« L’aile de l’ange [est] celle qui, en image, arrache l’oiseau à la pesanteur de la terre et signe la rupture possible d’une situation pétrifiée dans l’ordinaire pour conduire à l’extase. »
(Cheminer avec l’Ange ; p. 18 ; Le Relié 2011)
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Source de l’icône
Saint Jean-Baptiste / D’après une icône crétoise du XVe siècle