Je travaille principalement sur le Soufisme, mais également sur « la pensée islamique », et les enjeux de la spiritualité dans le monde contemporain (la mondialisation, l’écologie, le féminin…). Islamologue arabisant, j’ai enseigné à l’Université de Strasbourg, et dans d’autres centres (j’ai pris une pré-retraite le 1er septembre 2020, et habite désormais près de Montpellier). Je suis membre de l’Académie Arabe du Caire.
J’ai publié plus d’une douzaine d’ouvrages, et certains sont traduits en différentes langues. Je suis intervenu en tant que conférencier à l’échelle internationale (Europe, Moyen-Orient, Monde arabe, USA, Indonésie…).
Concernant l’écriture, j’ai pris de plus en plus de distance avec le champ purement académique, pour témoigner, modestement, de mon expérience humaine et spirituelle. J’ai rapidement vu que j’étais plus utile dans cette perspective. De toute façon, mon engagement dans la pratique de l’islam et du soufisme était connu dans le milieu universitaire, ce qui m’a parfois nuit…
Cette orientation m’a conduit, avec un noyau de personnes, à créer en 2016 l’association Conscience Soufie (https://consciencesoufie.com/), dont je suis le président. Nous organisons voyages avec enseignement spirituel, séminaires, conférences, etc. Depuis l’apparition du Covid 19, nous avons développé notre réseau par le web, ajoutant par exemple des veillées spirituelles.
Ma quête spirituelle de jeunesse m’a amené à m’intéresser et à pratiquer plusieurs traditions, avant de m’ancrer en islam. L’unité essentielle des spiritualités du monde est donc pour moi une évidence, et il y a véritablement nécessité, surtout dans le contexte actuel, à vivre et à enseigner leur convergence. Je le fais souvent dans mes écrits et mes interventions.
Ma rencontre avec Annick a été pour moi d’une grande limpidité, et c’est donc tout naturellement que j’ai accepté d’assurer, depuis 2017, les séminaires d’Arigah sur la tradition islamique et le soufisme. Avec les participants d’une première année de promotion, je m’efforce d’abord de « déminer » le terrain sur les perceptions médiatiques négatives de l’islam, en revenant aux fondamentaux et à l’histoire de cette religion, avant de pénétrer dans le domaine soufi.
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